Le français Metav.rs devient Power

Le français Metav.rs devient PowerLe français Metav.rs devient Power

La start-up crypto, qui compte une vingtaine de salariés, change de nom pour mieux refléter ses activités qui vont au-delà du simple métavers.

Il y a des changements de noms symboliques et d’autres qui le sont beaucoup moins. Celui de Metav.rs, qu’il faut désormais appeler Power, fait sans aucun doute partie de la seconde catégorie.

Lancée début 2022 en plein milieu de la hype autour du métavers, la start-up crypto française a fait partie de tous les acteurs qui ont surfé sur la vague, notamment au moment du changement de nom de Facebook, devenu Meta.

“Tout le monde ne parlait que de ça”, se souvient Simon Foucher, cofondateur et CEO de la start-up, qui compte une vingtaine de salariés, dont une grande majorité de développeurs.

Depuis, si beaucoup de start-ups labellisées “métavers” ont mordu la poussière (numérique), Power s’est bien développée alors même que le métavers a vu son étoile pâlir. Les raisons de cette croissance ? La start-up a progressivement élargi ses activités au-delà de sa plateforme qui permet aux marques de créer des NFTs et de les vendre.

“Il y a deux ans, le but était de faire entrer des entreprises dans le métavers en leur permettant de créer leurs premiers actifs numériques. Maintenant il faut les aider à aller plus loin et à gérer tous leurs actifs numériques et leur communauté“, résume Simon Foucher.

“Trop de marques ont lancé des projets sans qu’il y ait de vision de long terme”, explique un bon connaisseur du secteur. La baisse des marchés cryptos en 2023 a évidemment joué, mais le manque d’accompagnement par des acteurs sérieux a aussi eu un impact. “C’est justement ce que nous souhaitons apporter sur la partie technique et communautaire”, ajoute Simon Foucher.

Cette aide passe par le design d’avatars (via un studio 3D) et aussi des quêtes via des NFTs pour fidéliser les clients ou même en attirer d’autres. Aujourd’hui, Power travaille avec une quinzaine de sociétés, dont Maje, Michelin ou Le Bristol Paris.

Après avoir levé 3 millions d’euros en Seed à son lancement, la start-up, qui dit s’approcher de la rentabilité, prépare une série A pour accélérer son développement à l’étranger. La Suisse et le Moyen-Orient font partie des priorités.

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