A quelques jours de son premier anniversaire, Qwarks a déjà des choses à fêter. La start-up française vient de lever 800.000 euros auprès de plusieurs investisseurs individuels. Selon nos informations, une banque française de premier plan fait également partie du tour de table.
Qwarks est une société de gestion de cryptos qui cible les acteurs de la finance traditionnelle comme les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et les family offices… "Notre objectif est de permettre aux CGP et autres acteurs d’offrir des produits cryptos à leurs clients particuliers", explique Marc Lécorché, cofondateur de Qwarks.
Qwarks, qui attend encore son enregistrement comme prestataire de services pour actifs numériques (PSAN) délivré par l’AMF pour pouvoir opérer, va proposer deux types de mandats sous gestion. Le premier fonctionne avec des frais de gestion (2,5% du montant investi) et des frais à la performance (10% de commission au-delà de 15% de performance annuelle). La seconde offre marche uniquement avec des frais à la performance (20% de commission au-delà de 15% de performance annuelle).
"Le but de la seconde offre est que nous soyons totalement alignés avec les intérêts des investisseurs", résume Marc Lécorché. La première offre est disponible à partir de 20.000 euros. La seconde l’est à partir de 80.000 euros. Point important, chaque CGP prend en plus sa commission, ce qui renchérit le coût du service. “C’est normal que les CGP prennent une commission et notre plus-value est sur le sérieux et la fiabilité de notre offre”, ajoute celui qui a notamment travaillé chez BNP Paribas et Rothschild.
Pour gérer les investissements des clients des CGP et des family offices, Qwarks, qui compte 5 personnes dans l’équipe, travaille avec la plateforme d’échange Kraken. Au total, Qwarks va accéder à 220 cryptos.
Elle dispose d’un compte global avec des sous-comptes pour chaque contrat. "C’est de loin la solution la plus intéressante, notamment d’un point de vue financier", explique Marc Lécorché. Pour ce genre de contrat, Kraken peut décider de ne pas facturer le service et ne prélever que des commissions sur les volumes.
Qwarks n’est évidemment pas le seul acteur sur ce créneau. La start-up Tilvest, qui a levé 500.000 euros en 2022, a développé une offre similaire auprès des acteurs financiers. D’autres entreprises comme Coinhouse, considéré comme le leader en France, travaille également avec des CGP et des family offices. L’ancienne Maison du Bitcoin a notamment signé un partenariat avec Nortia, qui est une plateforme réunissant plus de 1000 CGP en France.
Le but de la levée de fonds de Qwarks est d’investir dans la plateforme et de recruter des commerciaux pour aller démarcher des CGP et des family offices. Et il y en aura bien besoin !