Créée en 2020, la start-up française spécialisée dans l’analyse des liquidités sur les marchés crypto vient de réaliser un nouveau tour de table. L’Américain Tim Draper fait partie des investisseurs.

2024 démarre plutôt bien pour Sun Zu Lab. Après une année 2023 particulièrement compliquée, comme pour beaucoup d’entreprises du secteur crypto, la start-up française spécialisée dans l’analyse des liquidités sur les marchés crypto vient de boucler une nouvelle levée de fonds (Seed).

Selon nos informations, la start-up parisienne a levé 1,7 million d’euros (2 millions de dollars) auprès de plusieurs investisseurs. L’Américain Tim Draper fait partie des nouveaux investisseurs, tout comme Fun Fair Ventures. Le fonds Elaia, l’un des investisseurs de la première levée de fonds en 2022, a également remis au pot.

Créée en 2020, Sun Zu Lab est un acteur un peu particulier puisqu’il fait de “l’analyse quantitative” grâce à des modèles mathématiques, explique Vincent Madrenas, co-fondateur et COO de Sun Zu Lab. Le but de la société est donner le bon prix des cryptos et autres tokens à ses clients. “Si le prix d'une action d’une entreprise comme Apple est facile à connaître, celui d’une crypto ou d’un jeton l’est beaucoup moins puisqu'il y autant de prix que d'Exchanges et d'intermédiaires sur le marché. Notre rôle est justement de donner le bon prix”, ajoute-t-il.

A date, Sun Zu Lab compte quelques clients dans plusieurs pays. Avec sa nouvelle levée de fonds, la start-up (10 salariés) veut faire deux choses : améliorer son produit et l’interface qui donne accès aux données et se développer à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. De ce point de vue-là, l’arrivée de Tim Draper, qui est l’un des investisseurs américains les plus actifs sur le marché, pourrait bien les aider.

Cette analyse n'est pas un conseil en investissement. Elle a été rédigée sans prendre en compte votre situation personnelle et notamment votre situation financière, votre profil de risque et vos objectifs d’investissement.

Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.