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EXCLUSIF. Salvus devient le premier stablecoin français à obtenir son agrément de monnaie électronique

EXCLUSIF. Salvus devient le premier stablecoin français à obtenir son agrément de monnaie électronique

EXCLUSIF. Salvus devient le premier stablecoin français à obtenir son agrément de monnaie électroniqueEXCLUSIF. Salvus devient le premier stablecoin français à obtenir son agrément de monnaie électronique

C'est une première en France. Selon nos informations, la start-up Salvus, créée fin 2022, a récemment obtenu son agrément d'établissement de monnaie électronique (EME) auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

C'est le troisième acteur crypto à obtenir cet agrément en Europe après le finlandais Monerium qui émet le stablecoin EURe et la plateforme d’origine américaine Gemini.

Salvus n’a pas été lancé par des inconnus puisqu’il s’agit de Frédéric Mazurier et Aude Vicaire, déjà créateurs de Market Pay, une fintech financée par le groupe Carrefour et spécialisée dans le paiement pour les distributeurs et les commerçants.

L’obtention d’une telle licence réglementaire a son importance puisqu’à partir du 30 juin 2024, les émetteurs de stablecoins libellés en euro auront l’obligation de l’avoir pour opérer en Europe.

À la différence de Monerium (1,2 million d'euros de tokens en circulation), le stablecoin de Salvus n'est pas encore disponible sur le marché. Il sera émis dans un premier temps via Ethereum, Polygon et Tezos. Des discussions sont en cours avec des plateformes d’échange pour le lister.

Les premiers cas d'usage visés par Salvus sont les paiements B2B transfrontaliers, les flux entre les filiales d’un même groupe, ceux avec les fournisseurs, etc. “Il y a encore un vrai problème sur les paiements qui peuvent prendre des jours”, explique-t-on du côté de Salvus. L’entreprise ne vise pas les particuliers dans l'immédiat, “les volumes n'étant pas encore assez significatifs et le paiement par carte bancaire fonctionne très bien”, souffle-t-on du côté de la start-up parisienne.

Preuve que le sujet est en plein boom, la start-up franco-britannique Deblock a également obtenu son agrément EME cette semaine. Contactée par The Big Whale, l’application bancaire crypto/euro (dont le lancement est imminent) déclare en revanche ne pas avoir l’intention de lancer de stablecoins.

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