La consommation énergétique des blockchains

La consommation énergétique des blockchains, notamment celle du Bitcoin, suscite un large débat depuis des années. Le processus de minage, essentiel pour sécuriser le réseau et valider les transactions, nécessite d'importantes quantités d'énergie. Selon l'index de consommation d'énergie du Bitcoin de l’Université de Cambridge, la consommation annuelle de Bitcoin était estimée fin 2023 à environ 169 TWh, comparable à celle de pays comme l’Égypte.

Cependant, il est important de souligner que toutes les blockchains ne sont pas égales en termes de consommation énergétique. Par exemple, Ethereum, la deuxième plus grande blockchain, a migré en 2022 vers un modèle de consensus de preuve d'enjeu (Proof of Stake, PoS) qui a considérablement résuit son empreinte énergétique (plus de 99%). En effet, le PoS permet de sécuriser le réseau et de valider les transactions sans nécessiter de puissance de calcul élevée, contrairement à la preuve de travail (Proof of Work - PoW) utilisée par Bitcoin.

Au-delà de ces deux géants, il existe des centaines de blockchains utilisant divers mécanismes de consensus, chacun ayant un impact différent sur la consommation d'énergie. Les technologies de layer 2, comme le Lightning Network pour Bitcoin ou les rollups pour Ethereum, offrent également des moyens d'effectuer des transactions de manière plus énergétiquement efficace, en traitant certaines transactions en dehors de la blockchain principale.

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