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TBW Premium #26 : L'AFP va vendre des NFT, l'interview du "Roi du Web3"...

TBW Premium #26 : L'AFP va vendre des NFT, l'interview du "Roi du Web3"...

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Retrouvez toutes les informations de la 26ème newsletter Premium de The Big Whale.

En remontant à ce point les taux, les banques centrales vont finir par faire baisser l’inflation, c’est une certitude. Mais à quel prix ? Car dans le même temps, les économies risquent d’être très fortement impactées. Les premiers signes sont d’ailleurs évidents, surtout en Europe, où certains analystes anticipent désormais une récession en… 2023.

En attendant de savoir si l’économie mondiale va ralentir, voire plus, il se passe plein de choses dans le Web3. Ethereum a parfaitement réussi sa transition vers le Proof-of-Stake et marchent désormais avec des validateurs. On vous propose cette semaine une analyse complète du plus gros validateur d’Ethereum : Lido.

Vous trouverez aussi une longue interview du patron d’Animoca Brands, Yat Siu, qui est particulièrement optimiste sur l’avenir des métavers !

Bonne plongée 🐳

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THE BIG NEWS

NOS INFORMATIONS EXCLUSIVES 🔥

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👉 MiCA : la bataille autour des NFT

MiCA, épisode 42 😅. S’il ne fait plus parler de lui publiquement, le règlement européen censé mieux réguler les cryptos continue toujours d’animer les débats à Bruxelles. Notamment sur son périmètre. Alors que les équipes du Parlement et de la Commission travaillent sur le texte définitif, une bataille s’est ouverte autour des… NFT. Dans l’accord politique de la fin juin, il était prévu que les NFT ne soient pas soumis à MiCA. Au moins dans un premier temps. Sauf que certains élus plaident depuis pour que ces jetons uniques en fassent partie. Tout comme la DeFi (finance décentralisée). “Les NFT sont une technologie, c’est le sous-jacent qu’il faut réguler”, explique un expert. Si MiCA devait s’appliquer - pas avant 2023, les NFT seraient considérés comme des actifs classiques, et donc soumis aux régulateurs nationaux et européen. “Le secteur aurait du mal à innover en Europe”, ajoute-t-il.

👉 L’AFP va lancer ses NFT

L’Agence France Presse se met aux NFT. Selon nos informations, la célèbre agence, qui réunit plus de 1200 journalistes sur la planète, va mettre aux enchères fin octobre trois NFT lors d’un événement dédié à son “patrimoine photographique”. L’AFP s’est associée pour ce projet avec la start-up spécialisée dans les NFT, La Collection. Le premier NFT représentera la 1re dépêche de l’AFP envoyée le 20 août 1944. Le deuxième NFT sera la photo de Serge Gainsbourg brûlant un billet de 500 francs sur le plateau télé de TF1 en 1984. Le troisième est la photo du démocrate américain Bernie Sanders, assis avec des moufles lors de l’investiture de Joe Biden, et qui a fait le tour de la toile avec ses désormais célèbres moufles. Si la vente est un succès, l’AFP pourrait assez rapidement renouveler l’expérience.

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THE BIG STORY

­Lido : le validateur géant d’Ethereum

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Lido

👉 L'actu. En passant au Proof-of-Stake, Ethereum ne fonctionne plus avec des mineurs (comme Bitcoin) mais avec des validateurs.

👉 Le contexte. Pour devenir validateur, il faut immobiliser 32 ethers (plus de 40.000 euros) sur Ethereum.

👉 Pourquoi c'est important. Lido est un protocole assez ingénieux qui permet à n’importe qui de devenir validateur sans forcément disposer de 32 ethers.

­­­­­Depuis une semaine, on sent comme un soulagement dans une grande partie de l’écosystème crypto. Le Merge d’Ethereum, qu’on vous a expliqué en détails ces deux dernières semaines, s’est très bien passé. La blockchain fonctionne toujours et consomme beaucoup moins qu’avant - une baisse de 99,5% - grâce au Proof-of-Stake (preuve d'enjeu). Parfait, direz-vous !

Sauf que cette mise à jour a aussi changé le fonctionnement d’Ethereum qui ne tourne plus exactement de la même manière. Ce ne sont plus des mineurs (Proof-of-Work) qui font tourner le protocole, mais des validateurs.

Or pour être validateur, participer au réseau et gagner des cryptos (des ethers en l’occurence), il faut “staker” (immobiliser) 32 ethers. Même si les cours ont fortement baissé, cela représente plus de 40.000 euros ! Et imaginez si les cours remontent à leur niveau de 2021 (plus de 150.000 euros)… Pas très démocratique et décentralisé tout ça. Heureusement, des solutions existent.

Il y en deux principales :

  • Immobiliser ses ethers via une plateforme d’échange comme Kraken ou Binance. Cette solution est la plus simple pour les débutants car il n’y a pas de complexité technique et aucun seuil minimum n’est requis (exit les 32 ethers !). vous pouvez actuellement espérer environ 4% de rendement annuel via ces plateformes. En revanche, c’est une option très centralisée. Vous êtes obligé de faire confiance Kraken ou Binance qui conservent vos cryptomonnaies et peuvent prélever une commission importante sur les récompenses de *staking*.

  • Passer par un fournisseur de staking liquide et décentralisé (liquid staking). C’est un peu la même chose qu’avec une plateforme d’échange, mais sans les plateformes d’échange : les ethers que vous placez restent associés à votre wallet (non custodial). Lido, Rocket Pool et Stakewise sont les principaux protocoles dans ce domaine.

Nous allons nous intéresser plus particulièrement à Lido, car c’est le plus important et le plus innovant des acteurs du secteur. À ce jour, environ 6 milliards de dollars d’ethers ont été placés dans Lido, qui représente 30% du marché de la validation d’Ethereum.

Comment fonctionne Lido ?

Bien que Lido soit couramment présenté comme un validateur, il faut plutôt le décrire comme un “intermédiaire” de validateurs. Tous les fonds que Lido reçoit sont en réalité répartis auprès de 29 entreprises spécialisées dans la validation de transactions sur les protocoles Proof-of-Stake. Elles sont sélectionnées par la gouvernance de Lido (les détenteurs de son token LDO).

L’avantage de ce système, c’est qu’il n’y a pas de minimum de dépôt pour les utilisateurs. “Lido démocratise l’accès au staking pour les détenteurs de cryptos n’ayant pas le montant nécessaire pour disposer d’un nœud entier”, souligne Stanislas Barthélémi, consultant blockchain et crypto-actifs chez KPMG.

Lorsque l’utilisateur dépose ses ETH dans le smart contract de Lido, il reçoit instantanément son équivalent en stETH. “C’est la première DAO (organisation autonome décentralisée, ndlr) à proposer un tel service, c’est un avantage conséquent sur les concurrents”, indique-t-il.

Pour faire simple, c’est comme si votre banque vous donnait un document qui certifie que vous détenez des fonds dans un compte bloqué afin de l’utiliser comme une garantie.

Pourquoi utiliser Lido ?

Le stEH offre un avantage majeur car il permet d’utiliser la représentation des ETH alors que ces derniers ont été immobilisés. “Cela permet de disposer d’une version liquide de son investissement, ré-utilisable comme collatéral dans des protocoles de finance décentralisée”, poursuit Stanislas Barthélémi.

Exemple d’une boucle de farming élaborée par Hugo Panczak, cofondateur du fonds White Loop Capital :

Une personne qui détient du stETH peut les collatéraliser sur le protocole Aave pour emprunter le plus d'ETH possible. Une fois cette étape accomplie, elle peut échanger ses ETH fraîchement empruntés contre des stETH sur le protocole Curve (afin de profiter de la légère différence avec ETH). Avec ces nouveaux stETH, on peut à nouveau échanger des ETH contre d’autres stETH sur Curve, avant de les mettre en garantie sur Aave afin d’augmenter son health factor et réduire le risque de liquidation”.

Ce système peut théoriquement rapporter environ 8% de rendement par an au rythme actuel, comparé au 4,90% de rendement proposé par Lido.

L’autre avantage du stETH, c’est sa grande liquidité. On peut facilement l’échanger contre d’autres tokens.

Si détenir un stETH est garanti par une convertibilité future avec un ETH (probablement début 2023), son cours peut parfois varier par rapport à l’actif sous-jacent. Au plus fort du krach du printemps, le cours du stETH a dévissé jusqu’à atteindre 0,88 ETH... A l’inverse, cela veut aussi dire qu’il y a quelques belles opérations d’arbitrage à réaliser 😎.

Combien peut-on gagner avec le staking de Lido ?

Lido offre l’un des meilleurs rendements de staking, mais ne pourra jamais être supérieur à celui d’un validateur individuel. Et pour cause : Lido prélève une commission de 10% pour rémunérer les validateurs et alimenter la trésorerie de sa DAO.

Actuellement, le taux de rémunération de Lido oscille autour de 5% par an, mais les experts estiment qu’il pourrait monter jusqu’à 8%. Plus le nombre d’utilisateurs de Lido augmente, plus la valeur extraite dans le cadre du staking sera importante.

C’est largement supérieur aux plateformes d’échange comme Coinbase ou Kraken qui proposent à 1 à 2% de moins.

Est-ce que c’est risqué ?

Grâce à la transparence de la blockchain, on peut constamment vérifier que les ETH déposés dans les validateurs correspondent bien au nombre de stETH émis par Lido. Contrairement à ce que l’on peut redouter avec un acteur classique, il n’y a donc pas de risque sur le niveau de la réserve.

En revanche, comme les fonds sont déposés via des smart contract, il est toujours possible que ces derniers soient attaqués. On ne le répétera jamais assez, le risque zéro n’existe pas. Ce qui est sûr c’est que le code de Lido est audité chaque année par des spécialistes : Quantstamp (décembre 2020), SigmaPrime (décembre 2020), MixBytes (avril 2021), StateMind (septembre 2022).

Comment la gouvernance de Lido est-elle organisée ?

C’est sûrement l’un des points faibles de Lido : pour le moment, les détenteurs du token LDO (qui assurent la gouvernance de Lido) sont fortement concentrés entre les mains de l’équipe qui développe le projet et les investisseurs en capital-risque (Andreessen Horowitz, Paradigm, Alameda, etc.).

“Comme de nombreuses DAO, la décentralisation de la gouvernance via un token est un leurre. Plus de 64% des tokens de Lido sont détenus par des investisseurs, des membres de l’équipe ou des validateurs sélectionnés”, pointe Stanislas Barthélémi.

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LIDO

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Lido présente-t-il un risque de centralisation pour Ethereum ?

Pas pour le moment. Car Lido n’est pas un acteur centralisé, mais est “un proxy pour 29 entreprises différentes”, rassure Stanislas Barthélémi. “Cependant, cela pourrait changer si demain Lido n’avait plus de concurrent suffisamment gros et conservait une gouvernance aussi concentrée”, tempère-t-il. “De la même manière qu'il existe plusieurs stablecoins, il faudrait d'autres protocoles proposant une version tokenisée du staking”, poursuit-il.

Dans le détail, la répartition des fonds chez les validateurs de Lido semble plutôt équilibrée. Aucun ne peut contrôler plus de 1% du staking d’Ethereum. Un autre point important est celui de la répartition géographique des validateurs. “Il faudra continuer à améliorer la distribution géographique de ces entreprises afin d’éviter une sur-concentration aux États-Unis”, souligne Stanislas Barthélémi. Et assez rapidement ! Le gendarme boursier américain (SEC) vient d’expliquer qu’Ethereum pourrait tomber sous sa juridiction parce que de nombreux validateurs sont aux… États-Unis.

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Discord

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THE BIG FOCUS

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Yat Siu : “Il y aura autant de métavers que de villes”

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Yat Siu

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En quelques années, Animoca Brands s’est imposé comme l’un des géants du Web3 avec des investissements dans plus de 300 start-up crypto et NFT. Pourquoi un telle boulimie ? Dans quel but ? On en a parlé avec son fondateur.

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The Big Whale : Tout le monde parle de la chute des marchés comme si c’était la fin du monde. Est-ce que vous voyez les choses de la même manière ?

Yat Siu : Beaucoup de gens parlent de “crypto winter” (hiver crypto) et expliquent que l’écosystème Web3 va mal, mais ce n’est tout simplement pas vrai. C’est une question de point de vue. Si vous vous référez au marché il y a un an, alors effectivement le marché n’est pas au mieux. Les prix des cryptos et des NFT ont beaucoup baissé.

Mais si l’on regarde trois ans en arrière, le marché et l’écosystème sont en très grande forme. lI n’y a jamais eu autant de start-up Web3, les investissements n’ont jamais été aussi élevés. Depuis le début de l’année, les acteurs du métavers ont attiré 7 milliards de dollars d’investissements, ce qui est de très loin un record.

Animoca Brands se porte donc plutôt bien ?

Mieux que jamais (rires) ! Encore une fois, il y a les marchés dont on parle beaucoup et qui sont la surface, et puis il y a tous les projets qui se construisent et se développent sous cette surface 🐳. Ce sont ces derniers sur lesquels nous misons. Rien que sur ces trois derniers mois, nous avons investi dans 40 start-up, soit un total de 380 projets.

Certaines entreprises de votre portefeuille ont-elles été touchées par la baisse des marchés ?

Bien sûr, nous avons eu quelques soucis avec des projets, mais ce sont des cas isolés. 99% des entreprises de notre portefeuille vont bien, très bien même. Celles qui sont en difficulté ont toutes comme point commun l’écosystème Terra et l’effondrement de l’UST.

Vous avez levé 400 millions de dollars en début d’année, et encore un peu plus de 100 millions de dollars il y a seulement quelques semaines. Pourquoi ? Avez-vous besoin d’argent ?

Animoca Brands (900 salariés) est une société un peu à part. Nous nous voyons comme une porte d’entrée sur le Web3 pour les entreprises qui voudraient y investir. Notre objectif est d’attirer toutes les entreprises qui ne savent pas comment faire pour pénétrer ce secteur.

La dernière levée de fonds a été réalisée avec plusieurs acteurs que nous connaissons très bien comme le fonds True Global Ventures (l'un des principaux investisseurs dans Animoca Brands, ndlr), et il y a aussi de nouveaux entrants comme le fonds GGV, Temasek (fonds souverain de Singapour) et Boyu Capital. Pour nous, c’est important d’attirer des acteurs qui viennent du monde traditionnel. Nous voulons rapprocher les deux mondes.

Qu’est-ce qui plaît à ces investisseurs ?

La force d’Animoca Brands, c’est notre connaissance du marché et notre transparence : lorsque vous investissez chez nous, vous êtes là pour le long terme, pas pour réaliser des performances à court terme. Et puis nous avons une conviction très forte sur l’avenir du Web3, dans les valeurs qu’il porte comme le contrôle des données, la décentralisation… C’est d’ailleurs pour cette raison que nous investissons dans beaucoup de projets. Trop de fonds sont en train de chercher le bon cheval, l’investissement qui va leur rapporter des milliards rapidement, mais cette vision est tellement Web2, ça ne marche pas comme ça dans le Web3.

N’avez-vous pas peur d’investir dans trop d’entreprises ?

Non pas du tout. Quels que soient nos investissements, nous avons toujours deux grands principes.

Le premier, c’est que le projet doit toujours avoir un lien avec le marché des NFT. Le second c’est qu’il doit être lié à l’adoption de masse.

Cette approche est très avantageuse parce que si l’un des projets dans lesquels nous avons investi ne fonctionne pas, nous pouvons lui trouver une autre utilité. Prenez le cas d’un Bored Ape (lire notre enquête), d’un land dans Decentraland ou d’un Cool Cats. Ils peuvent servir dans plein d’univers. C’est tout l’avantage de l'interopérabilité des métavers et de la blockchain.

The Sandbox est-il votre plus gros investissement ? Quel est le lien exact entre Animoca et The Sandbox ?

The Sandbox est l’un de nos premiers investissements dans le secteur. Nous sommes majoritaires au capital. Nous avons aussi investi dans Decentraland. En 2018, il n’y avait pas beaucoup de choix en matière de metavers, donc nous avons choisi d’investir dans les deux.

Pensez vous qu’il y aura plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de métavers ?

Combien y a-t-il de villes dans le monde ? Au moins des centaines de milliers. Un métavers est comme une ville, vous y rentrez et vous en sortez. Je pense qu’il y aura donc autant de métavers que de villes.

Lors de sa création en 2015, Animoca Brand était un studio de jeux vidéo. Aujourd’hui vous êtes une société d’investissement. Pourquoi ce virage ?

Certains parlent de nous comme d’un conglomérat Web3, d’autres comme comme du Tencent du Web3… Mais en réalité, nous ne sommes ni l’un ni l’autre. Tencent est un géant du jeu vidéo. Ils sont propriétaires de Riot Games, Supercell, ils ont des parts dans Epic Games (qui se met aux NFT, ndlr). Bref, ils sont partout. Mais leur objectif n’est pas de développer le monde du gaming, ils souhaitent mettre ce secteur sous domination chinoise. Nous ne sommes pas du tout dans cette optique.

Nous avons été l’un des premiers investisseurs dans The Sandbox et Decentraland. Nous aurions pu nous concentrer sur ces deux métavers et devenir hégémoniques, mais ce n’est pas notre philosophie. Nous voulons créer un Web3 vraiment décentralisé, et c’est pour cette raison que nous avons investi dans des métavers comme Trivver, Blocktopia. Nous avons aussi participé au développement d’Otherside, le métavers des Bored Ape. Ces projets n’ont de valeur que parce qu’il y en a d’autres, parce qu’il y a de la concurrence, comme Apple par rapport à Samsung. C’est une question de philosophie.

Vous allez continuer à investir ?

Nous pensons qu’il faut réinvestir dans cet écosystème pour qu’il continue de grandir. C’est ce qui a fait le succès de la Silicon Valley. Quand vous allez à Palo Alto et dans la région, la connexion Internet n’est pas très bonne, les infrastructures sont vieillissantes, et pourtant c’est la Mecque de la Tech, là où beaucoup de grands projets continuent de se lancer. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas que la connexion internet et les routes qui comptent, il faut aussi la bonne mentalité, et là-bas, les gens réinvestissent beaucoup.

Ils ne gardent pas l’argent pour eux. Ils réinvestissent toujours dans l’écosystème, que ce soit une petite start-up ou un géant qui va rejoindre Wall Street. C’est exactement notre mentalité. Je veux que nous redonnions au secteur ce qu’il nous a donné. Dans la Silicon Valley, si vous n’investissez pas dans des nouvelles start-up, vous n’êtes pas cool.

Comment Animoca Brands gagne-t-il de l’argent ?

La grande majorité de nos revenus sont issus des frais de transaction, de la vente de NFT, de parcelles dans les métavers. Nous avons aussi beaucoup de cryptos (plus de 3 milliards de dollars, ndlr). Sur le premier semestre, nous avons enregistré 550 millions de dollars de revenus, un chiffre en nette hausse par rapport à 2021.

Vous êtes aujourd’hui valorisé 6 milliards de dollars. Prévoyez-vous d’entrer en Bourse ? Et quand ?

Oui c’est prévu, mais nous avons encore de nombreux points à régler, notamment en ce qui concerne la comptabilité  

Que pensez vous de l’Europe ? Est-elle en pointe sur le Web3 ?

Je fais un tour d’Europe et on ressent un peu partout la même culture. Je pense que l’Europe a une carte à jouer parce qu’elle a des champions et qu’elle peut mettre en place une régulation qui fera d’elle un leader.

Cette édition a été préparée avec ❤️ par Raphaël Bloch et Grégory Raymond. The Big Whale est un média libre et indépendant. En nous soutenant, vous participez à son développement.­

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