Dai

L'histoire de Dai (DAI) a commencé en 2014 lorsque Rune Christensen a formé la Fondation Maker et a lancé le protocole Maker open-source. L'objectif était de construire un système de crédit décentralisé et crypto-collatéralisé pour prêter et emprunter sans intermédiaire traditionnel. Cependant, le protocole avait besoin d'une monnaie numérique stable et non volatile pour le remboursement des prêts et d'autres transactions. C'est ainsi qu'est né Dai, lancé en décembre 2017. Le stablecoin emprunte son nom à une lettre chinoise, signifiant "prêter ou fournir du capital pour un prêt".

Dai a été créé et émis par la Fondation Maker, mais a transféré le contrôle total à MakerDAO, une organisation autonome décentralisée (DAO) qui supervise la gouvernance distribuée et dirigée par la communauté de l'écosystème. Ce modèle décentralisé distingue Dai des autres stablecoins, qui sont souvent adossés à des monnaies fiduciaires ou à des matières premières et gérés par des entités centralisées.

Dai est un jeton ERC-20 qui tente de maintenir une valeur stable de 1:1 avec le dollar américain en bloquant d'autres crypto-actifs dans des contrats intelligents. Contrairement à d'autres stablecoins, Dai n'est pas émis et contrôlé par une autorité centrale, mais plutôt par le Maker Protocol - un écosystème autonome décentralisé de contrats intelligents fonctionnant sur la blockchain Ethereum.

Le Maker Protocol est un projet open-source créé comme une réponse décentralisée aux protocoles controversés de stablecoins centralisés de l'époque. Le Dai est le jeton natif de ce protocole et s'est imposé comme un élément clé du concept de positions de dette collatéralisée (CDP), qui sont des contrats intelligents dans lesquels les utilisateurs peuvent verrouiller leurs actifs collatéraux pour générer du Dai.

DAI, une stablecoin décentralisée, est un élément clé de l'écosystème DeFi. Il est construit sur la blockchain Ethereum et fonctionne grâce à un système de contrats intelligents. Voici un aperçu détaillé du fonctionnement du DAI :

Le DAI est émis par le protocole Maker, une organisation autonome décentralisée (DAO) qui régit l'ensemble du système. Contrairement aux stablecoins traditionnels, qui sont adossés à des monnaies fiduciaires ou à des matières premières et gérés par des entités centralisées, la DAI est adossée à d'autres crypto-monnaies telles que l'Ethereum (ETH), le Basic Attention Token (BAT) et le Wrapped Bitcoin (wBTC) et est gérée par une organisation décentralisée.

Pour générer des DAI, les utilisateurs créent des positions de dette collatéralisée (CDP) en déposant leurs crypto-monnaies comme garantie dans des contrats intelligents. La valeur du collatéral doit toujours être supérieure à la valeur du DAI émis. Si la valeur du collatéral tombe en dessous de la valeur du DAI, le collatéral est liquidé pour maintenir l'ancrage au dollar américain.

Le DAI est rattaché de manière souple au dollar américain, ce qui signifie que sa valeur est indirectement rattachée par le biais du mécanisme de collatéralisation. Cela garantit que la valeur du DAI reste stable, ce qui le rend adapté aux transactions quotidiennes et aux prêts.

Les détenteurs de DAI peuvent percevoir des intérêts grâce au système de taux d'épargne DAI (DSR). Cela incite les utilisateurs à détenir des DAI et contribue à maintenir la stabilité du système.

La communauté MakerDAO gouverne le protocole Maker par le biais de votes. Cette gouvernance décentralisée garantit que le système est transparent, sécurisé et adaptable aux conditions changeantes du marché.

En tant que jeton ERC-20, DAI est hautement interopérable et accessible à travers diverses applications, portefeuilles et plateformes basées sur Ethereum. Cette large compatibilité favorise l'innovation et les interactions avec les utilisateurs, ce qui fait de DAI un choix populaire pour les applications DeFi.

Le DAI peut être stocké en toute sécurité dans des portefeuilles cryptographiques cryptés, offrant une protection contre le vol et la fraude. Les portefeuilles matériels, en particulier, offrent une sécurité de premier ordre contre les piratages et les fraudes.

En résumé, le modèle décentralisé du DAI, ses positions de dette collatérale et son mécanisme de stabilité en font une réserve de valeur fiable et stable sur le marché volatile des crypto-monnaies. Son interopérabilité, son accessibilité et ses caractéristiques de sécurité renforcent encore son utilité et son attrait.

Dai (DAI) est un stablecoin soutenu par des crypto-monnaies qui présente plusieurs atouts. En tant que stablecoin décentralisé, il repose sur une émission sans confiance et maintient sa parité 1:1 avec les actifs par le biais du surdimensionnement, d'incitations et d'autres méthodes. Cette approche offre un niveau élevé de transparence et de responsabilité, ce qui est essentiel pour un moyen d'échange stable dans un système financier moderne. En outre, la nature décentralisée de Dai permet la création d'une monnaie numérique sans fiat qui peut potentiellement mettre fin aux politiques hyperinflationnistes et aux contrôles économiques exercés par des gouvernements faibles.

Dai (DAI), une stablecoin décentralisée, est confrontée à plusieurs risques qui peuvent avoir un impact sur sa stabilité et sa valeur. Voici quelques-uns des principaux risques :

1. Risques liés aux stablecoins centralisés: Le DAI est fortement soutenu par des stablecoins centralisés tels que l'USDC, le GUSD et l'USDP. Cela l'expose aux risques inhérents à ces stablecoins, tels que l'insolvabilité potentielle ou le dépeçage, qui peuvent affecter la valeur et la stabilité de la DAI.

2. Risques liés au collatéral: La collatéralisation du DAI par d'autres crypto-actifs, y compris les stablecoins centralisés, peut entraîner une baisse de la demande si ces actifs sont jugés peu fiables. En outre, une crise de liquidité dans d'autres plateformes de prêt pourrait avoir un impact négatif sur la stabilité de DAI.

3. Défaillance algorithmique: En tant que stablecoin algorithmique, DAI est sensible aux problèmes techniques, aux bogues ou aux exploits qui peuvent entraîner une défaillance de son algorithme, conduisant à l'instabilité ou même à l'effondrement.

4. Risques réglementaires: La nature décentralisée de la DAI ne la met pas à l'abri des actions réglementaires. Si les organismes de réglementation devaient restreindre ou mettre sur liste noire certains actifs utilisés comme garantie, les réserves de la DAI pourraient être affectées, ce qui entraînerait une instabilité potentielle.

5. Risques de souffrance (risques S

   )

   : Bien qu'il ne soit pas directement lié au fonctionnement technique de la DAI, le concept plus large de risques de souffrance (s-risks) dans le contexte des risques existentiels pourrait avoir des implications indirectes pour l'écosystème des crypto-monnaies dans son ensemble. Les risques s impliquent le potentiel d'une immense souffrance à l'échelle cosmique, qui pourrait être exacerbée par des technologies avancées telles que l'intelligence artificielle ou la colonisation de l'espace.

Ces risques soulignent l'importance d'un contrôle et d'une amélioration continus des mécanismes de la DAI pour garantir sa stabilité et sa fiabilité dans l'écosystème de la finance décentralisée (DeFi).

• Rune Christensen: cofondateur de MakerDAO et créateur de DAI. Il est à l'origine de la proposition Endgame, qui vise à refaire Maker et à introduire de nouvelles stablecoins et subDAO.
• Jesus Perez: PDG de MakerDAO, membre de l'équipe dirigée par Rune Christensen.
• Ethan Bennett: directeur technique de MakerDAO, impliqué dans le développement et la maintenance du protocole Maker
• Torben Jorgensen: directeur financier de MakerDAO, responsable des aspects financiers du projet
• Mariano Conti: développeur de premier plan qui a contribué au lancement et à la maintenance de Single-Collateral DAI et Multi-Collateral DAI, et qui a joué un rôle clé dans le développement du DAI Stablecoin System et du DAI Credit System