La banque Delubac est sur le point de rendre disponible son offre crypto pour permettre à ses clients d'investir au comptant.

C'est ce qu'on appelle avoir le sens du timing. Alors que les marchés reprennent des couleurs depuis quelques semaines - le bitcoin ayant dépassé les 40 000 dollars - la banque Delubac s'apprête à lancer une offre d'investissement dans les cryptos. Selon nos informations, cette offre devrait être disponible dans les mois à venir, c'est-à-dire courant 2024.

Toujours selon nos informations, la banque, qui serait la première en France à lancer un tel service, permettra d'investir dans trois actifs numériques : le bitcoin, l'ether et le tez, qui est la cryptomonnaie de la blockchain Tezos. Ces trois cryptos seront directement disponibles dans l'application de Delubac. La start-up suisse Taurus est l’un des prestataires importants.

À terme, Delubac ambitionne de proposer d'investir dans une quarantaine de cryptos.

"Aujourd'hui, beaucoup d'investisseurs hésitent à aller dans les cryptos à cause de l'absence d'acteurs traditionnels. C'est l'un des freins à la démocratisation. Nous visons une clientèle qui n'est pas rassurée à l'idée de passer par une plateforme d'échange crypto", explique Jean-Baptiste Sicard, Head of Crypto de Delubac, qui a son enregistrement comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) depuis mars 2022.

Le lancement de cette première offre pourrait influencer beaucoup d'autres banques. En France, certains grands groupes hésitent encore à se positionner sur le retail - c'est-à-dire les particuliers - pour des raisons liées à la fois à la réglementation et à l'image des cryptomonnaies. Mais pour encore combien de temps ?

Cette analyse n'est pas un conseil en investissement. Elle a été rédigée sans prendre en compte votre situation personnelle et notamment votre situation financière, votre profil de risque et vos objectifs d’investissement.

Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.