La plateforme française permet à ses utilisateurs d’investir directement via la blockchain dans les droits musicaux de certains artistes.

Les bonnes nouvelles s'enchaînent pour Bolero. Quelques semaines après avoir annoncé l'acquisition du plus large catalogue de rap français (détenu par le producteur belge Le Motif), la start-up française vient de boucler une levée de fonds de 2 millions d'euros dans le cadre d'un Seed.

Plusieurs fonds et investisseurs ont participé à l'opération, révélée ce week-end par "Capital".

Il y a notamment le fonds XVC Tech, spécialisé dans la tokenisation d'actifs du monde réel, le fonds franco-américain Newfund et des business angels comme Sebastien Borget (The Sandbox), Thierry Boyer (Webedia), Frédéric Montagnon (Arianee), Reda Berrehili (Klub) ou encore l'artiste Petit Biscuit.

Lancé en 2021, Bolero est une plateforme d'investissement musical basée sur la blockchain. "La technologie est importante, mais le plus important est ce qu'elle nous permet de faire", explique William Bailey, cofondateur et CEO de la société. Et en l'occurrence, la technologie permet aux artistes de fractionner leurs droits d'auteur pour les céder à des utilisateurs.

Chaque artiste, producteur ou encore compositeur peut mettre en vente une part d'un catalogue ou d'une œuvre musicale qui sera rachetée sous forme de "Song Shares". Une fois l'œuvre vendue sous forme de Song Shares, "chaque client de la plateforme est propriétaire d'une part des droits, et bénéficie d'une part proportionnelle des revenus générés par le morceau", explique William Bailey.

Actuellement, Bolero revendique 10.000 utilisateurs, dont quelques milliers actifs chaque mois. Avec cette opération, la société qui compte 9 salariés veut continuer de développer sa technologie et étoffer un peu ses équipes.

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Cette analyse n'est pas un conseil en investissement. Elle a été rédigée sans prendre en compte votre situation personnelle et notamment votre situation financière, votre profil de risque et vos objectifs d’investissement.

Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.